Témoignage de Mohamed Auda
Le futur médecin qui redonne au suivant
À seulement sept mois, j’ai commencé à fréquenter le Centre de réadaptation en déficience physique Raymond-Dewar avec mes parents lorsque mon hypoacousie neurosensorielle bilatérale de sévère à profonde a été détectée.
Ses spécialistes m’ont vite pris en main. Ils nous ont proposé l’apprentissage du langage des signes ou l’installation d’un implant cochléaire. Mes parents ont finalement opté pour le recours aux appareils auditifs et à… énormément d’orthophonie! J’y ai aussi longtemps travaillé mon articulation avec une orthophoniste.
Désormais, je suis très à l’aise avec des appareils bien calibrés et je peux facilement articuler. Ce sont deux victoires aux impacts gigantesques. Sans l’aide reçue, je ne pourrais pas vivre ma vie d’aujourd’hui, terminer un doctorat en médecine et être membre de l’équipe québécoise de handball.
Un encouragement bienvenu
Récemment, j’ai fait partie de la troisième cohorte des bourses annuelles de la Fondation RÉA. Comme 14 autres lauréats, j’ai obtenu 3000 $ afin de poursuivre mes études.
Ce coup de pouce me sera fort utile, car je viens d’entamer l’externat, la partie la plus exigeante et exhaustive de mon parcours scolaire. Ainsi, j’œuvre à l’hôpital dès 7 ou 8 h jusqu’à 19 ou 20 h chaque jour de la semaine. Sans oublier les gardes de fin de semaine et de soirée, jusqu’à 22 h.
Avec un tel horaire, auquel s’ajoutent les entraînements et les parties de handball, impossible de travailler. Grâce à la bourse, je peux me concentrer sur mes études sans me soucier du côté financier. Ainsi, je pourrai devenir le meilleur médecin possible tout en continuant mes activités physiques et parascolaires.
Merci à toute l’équipe de Raymond-Dewar de m’avoir accompagné, dans les hauts comme dans les bas. Merci pour leur temps, leur attention, leur gentillesse et leur travail remarquable. Ils sont l’une des raisons pour lesquelles je veux, à mon tour, aider mon prochain dans le système de santé.
Soutenir la Fondation RÉA permet à des gens comme moi de montrer l’exemple aux futures générations en leur faisant comprendre qu’ils ne sont pas seuls dans leur parcours de vie. La générosité des donateurs, c’est une tape dans le dos, un vent de fraîcheur.
Mohamed Auda, 22 ans, étudiant en médecine à l’Université de Montréal

« Sans l’aide reçue, je ne pourrais pas vivre ma vie d’aujourd’hui. »
« La générosité des donateurs, c’est une tape dans le dos, un vent de fraîcheur. »

