Témoignage de Micah-Élie
La Fondation RÉA: Une aide essentielle
J’ai récemment été l’un des 15 lauréats d’une bourse d’études de 3000 $ de la Fondation RÉA. Depuis le lancement du programme annuel des bourses en 2021, elles ont permis à 27 personnes aux handicaps moteurs, langagiers et sensoriels de poursuivre leurs études.
Je suis atteint de la dystrophie musculaire de Duchenne. En raison de cette maladie dégénérative, la majorité de mes muscles s’affaiblissent de jour en jour. Cela provoque des complications majeures dans tous mes membres et organes vitaux. Conséquence : j’ai toujours besoin d’aide externe dans mes activités quotidiennes. De plus, parce que je ne peux pas me déplacer librement, mes interactions s’en trouvent plus difficiles.
Accès à des soins et à des technologies
Le programme des bourses RÉA m’a permis de me procurer de l’équipement, comme des pantalons adaptés, une toile de transfert pour les urgences et un bureau plus ergonomique. Au-delà de l’aspect financier, cette aide m’encourage surtout à continuer et à terminer en 2024 mon baccalauréat en génie robotique de l’Université de Sherbrooke.
Sans RÉA et sans des établissements comme l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal et le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, les personnes dans ma situation n’auraient pas accès à des soins optimaux. Ils donnent accès à différentes technologies très bien adaptées, permettant aux usagers, par exemple, de se déplacer en recourant à un fauteuil roulant motorisé. Personnellement, leurs activités de recherche m’aident et m’aideront à coup sûr pour l’avenir.
Les intervenants spécialisés qui y œuvrent sont des bénédictions. Ils allègent vraiment le fardeau du handicap pour les gens concernés, mais aussi les familles. D’ailleurs, je considère que j’ai été béni en étant vite entouré de spécialistes efficaces et positifs. Ce que j’ai réussi à accomplir a été possible grâce à ma foi.
Vos dons à la Fondation RÉA procurent de l’espoir et font en sorte de soutenir toujours plus de personnes, lesquelles redonnent ensuite à leur tour à la collectivité. C’est un pas de plus vers une société davantage équitable.
Micah-Élie Labrecque, 22 ans, étudiant en génie robotique à l’Université de Sherbrooke

« Les intervenants spécialisés allègent vraiment le fardeau du handicap pour les personnes concernées, mais aussi pour les familles. »
« Cette aide m’encourage à continuer et à terminer baccalauréat en génie robotique. »
