Témoignage de Cynthia Savard, maman d’Evan
Dix jours seulement après sa naissance, le diagnostic tombait pour Evan :il était sourd profond des deux oreilles.
Au début, il y a le choc, l’incompréhension et l’émotion. Mais très rapidement, on se met en mode action et on nous propose de l’opérer afin qu’il puisse porter deux implants cochléaires. En 15 minutes, la décision était prise. La meilleure décision que j’ai pu prendre pour mon fils, sa santé auditive et surtout pour qu’il s’accomplisse pleinement.
Quelques mois plus tard, l’opération a eu lieu à Québec et ce fut un succès.
Quel soulagement! Mais ce n’était pas tout. Ce qu’il faut savoir, c’est que les implants nécessitent une programmation constante, puis des ajustements réguliers pour bien fonctionner. C’est là que l’Institut Raymond-Dewar (IRD) et France Henry sont arrivés dans nos vies.
Et par chance, il y sont toujours! Notre arrivée à l’IRD, et tout particulièrement la première rencontre avec France a fait la plus grande différence auprès de notre famille. Pour Evan évidemment, mais aussi pour nous, les parents. Sans elle, je serais complètement perdue. Je n’aurai jamais assez de mot pour exprimer ma gratitude d’avoir France Henry dans nos vies, elle qui travaille encore si fort chaque semaine pour notre fils.
Dès notre arrivée, nous avons été pris en charge complètement, rassurés et surtout nous avons réalisés que nous n’étions pas seuls dans cette situation. France nous a donné tellement d’espoir pour notre fils, Quel soulagement!
Mais au-delà du soulagement, c’est l’espoir qui voyait enfin le jour. Nous savions que rien n’était gagné d’avance et que nous aurions des défis à surmonter, comme un retard langagier. Mais je garde un précieux souvenir de ma première rencontre : la plus belle chose que la vie pouvait offrir à mon garçon.
Depuis ce temps, je me sais entourée, soutenue, écoutée et considérée comme maman qui navigue encore parfois dans l’inconnu de cet univers de la surdité. J’ai également un réseau d’autres familles qui vivent des réalités similaires et ça n’a pas de prix. Puis au final, aujourd’hui, j’en arrive parfois à oublier qu’Evan porte des implants tellement il capte bien les sons sans que j’aie à fournir des efforts particuliers lorsque je lui parle.
Merci à l’IRD ainsi qu’à France qui, dès les premiers instants, nous a donné tellement d’espoir pour notre fils. Puis j’ai un merci tout spécial à adresser à la Fondation RÉA.
Le rôle de la Fondation est crucial pour la qualité et l’amélioration des technologies et soins offerts et ils méritent notre reconnaissance et notre soutien. Ils ont joué un grand rôle dans le déploiement de la technologie de téléréadaptation (voir l’encart) et dans les déménagements de l’Institut Raymond-Dewar. Que la réadaptation vous touche de près ou de loin, je vous invite à témoigner votre appui en donnant aujourd’hui.
Cynthia Savard
Maman d’Evan

Contrairement aux aides auditives, ce dispositif stimule directement la cochlée au moyen d’électrodes implantées chirurgicalement. Il transforme les sons en stimulations électriques et les achemine au nerf auditif. Autrement dit, l’implant cochléaire contourne les zones endommagées de l’oreille. Il capte le son, le traite et stimule électroniquement le nerf auditif. Le processeur vocal d’un implant cochléaire nécessite des ajustements périodiques afin d’optimaliser l’écoute pour l’utilisateur.